La Turquie était sous le choc samedi matin après la lourde défaite de sa sélection nationale à Istanbul la veille face à la Croatie (3-0) en match de barrage aller pour l'Euro 2012. Cet échec met fin, selon la presse, aux espoirs de participer à l'Euro en même temps qu'il scelle le destin du sélectionneur, Guus Hiddink. «Adieu l'Europe», titrait en "Une" le quotidien à grand tirageSabah, ajoutant que «le rêve de l'Euro 2012 tient désormais du miracle».
«La retraite de Croatie», annonçait Hürriyet, un autre quotidien, tandis queMilliyet et HaberTürk évoquaient «Le choc» d'une équipe turque impuissante face à des Croates revanchards après leur défaite face aux Turcs en quarts de finale de l'Euro 2008 (1-1, 1-3 tab).
Fin de l'ère Hiddink ?
Si les joueurs ont été visés par les critiques, le sélectionneur néerlandais Guus Hiddink est lui aussi dans l'oeil du cyclone. «Une telle défaite est inévitable face à une équipe aussi forte si tu n'est pas capable de mettre en place une quelconque tactique», écrit l'ancien milieu de terrain Sergen Yalçin dans Habertürk : «L'ère Hiddink arrive à son terme. J'ai toujours écrit qu'il n'était là que pour passer le temps.»
«Nous sommes finis, et Hiddink l'est aussi», renchérit Milliyet qui, citant des sources au sein de la Fédération turque, assure que l'entraîneur, recruté pour deux ans en août 2010, sera limogé sans compensations s'il ne démissionne pas de lui-même après le match retour. ( AFP)
«Nous sommes finis, et Hiddink l'est aussi», renchérit Milliyet qui, citant des sources au sein de la Fédération turque, assure que l'entraîneur, recruté pour deux ans en août 2010, sera limogé sans compensations s'il ne démissionne pas de lui-même après le match retour. ( AFP)
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