jeudi 8 décembre 2011

LIGA - J16 - CLASICO - REAL/BARÇA

Le Real favori ?

En tête de la Liga et qualifiés en Champions sans forcer, les Merengues arrivent en pleine forme au clasico. Comme l’an passé. Oui, mais...


le Mou se méfie. Déjà le 23 novembre 2010, le Real venait de disposer de l’Athletic Bilbao en Liga (5-1) et s’apprêtait à corriger l’Ajax chez lui (4-0). Déjà à l’époque le Real était leader, un point devant leBarça. Déjà, Ronaldo (15) avait deux buts d’avance sur Messi (13). Déjà, les Merengues s’apprêtaient à dominer l’ogre catalan à coup de contre-attaques assassines et d’engagement dans les duels. La manita du Barça a fait voler en éclat les illusions de grandeurs des socios madrilènes. Cette fois-ci, pour le dernier clasico de l’année, l’humeur est à la réflexion plutôt qu’à la grandiloquence. La direction de la communication du club n’accorde « aucune interview individuelle » et dans les couloirs de Bernabeu il n’y a que la voix du chef qui résonne. A la sortie du match de Gijón, les joueurs respectent aveuglement la consigne du Mou : se taire. Malgré l’insistance des journalistes locaux, aucun ne lâchera le morceau. Ce qui fait même rire le Benz sur Canal Plus: « Je n’ai pas le droit d’en parler ». Même Marca n’a pas eu le droit à la traditionnelle interview de Sergio Ramos d’avant clasico.

Mourinho entretient le doute sur ses intentions. À Amsterdam, Higuain et Benzema ont été titulaires (mais Benz n’a joué qu’une heure), Arbeloa s’est fait remplacer (mais Lass a été préservé), Kaka a joué 90 minutes (mais n’est pas écarté pour le Barça d’après la conf d’après-match) et Alonso a joué 30 minutes (alors qu’il était censé être préservé). Bref pour y comprendre quelque chose, comme toujours, mieux vaut aller voir ce qu’on en dit en face. C’est Xavi, celui de Barcelone, qui parle et il est plutôt optimiste: « L’an passé j’ai été assez critique contre le Real et leur façon d’avoir pourri les matchs contre nous. Mais depuis ce qu’on a vu en Supercoupe j’imagine que cette fois ils vont vouloir jouer d’égal à égal et presser haut ». Dont acte : pas de milieu à trois, pas de Pepe dans l’entre-jeu, du Özil dans les espaces et du Benz pour presser et combiner. Le Real ce sera donc : Casillas/Marcelo-Ramos-Pepe-Lass (ou Arbeloa)/Khedira-Alonso/Ronaldo-Özil-Di Maria/Benzema...





Aucun commentaire: