Après la bataille du milieu, l'autre clé du match était d'empêcher de jouer Lionel Messi. Avec Ferdinand et surtout Vidic, collé à lui, on pouvait penser que l'Argentin vivrait pour une fois un enfer, à Wembley. Il n'en fut rien. Et si Messi s'en est aussi bien sorti, c'est évidemment grâce à ses qualités presque inhumaines, mais aussi en raison de son positionnement très judicieux. Attaquant axial sur le papier, il n'a cessé comme bien souvent de dézoner et d'aller chercher des ballons très bas. Vidic n'a pas suivi le phénomène, qui s'est donc baladé. Son but, le deuxième pour le Barça, a été symbolique de la science exacte catalane. Récupération à 25 mètres et frappe à l'entrée de la surface. Champion d'Espagne et champion d'Europe, Messi a déjà gagné le prochain FIFA Ballon d'Or. Il l'a déjà mérité.
Victime d’une tumeur au foie en mars dernier, Eric Abidal est revenu juste à temps pour clôturer la belle saison barcelonnaise. Pour la finale de Ligue des Champions, Pep Guardiola n’a pas hésité à le faire jouer 90 minutes et, honneur suprême, Carles Puyol a laissé le défenseur français soulever la coupe. Tout heureux il s’est confié à Reuters : "Je ne peux pas vous expliquer l’émotion que ça m’a fait. C’est génial. Je suis tellement reconnaissant. J’aimerais remercier publiquement Carles. C’est une nouvelle preuve qui montre les qualités humaines du vestiaire".
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